La recherche Grenoble INP à l’honneur à l’Institut Universitaire de France

Avec deux chercheurs nominés au terme d’une sélection particulièrement rigoureuse, Grenoble INP est bien représenté ce lundi 24 octobre 2016 au sein de la promotion 2016 de l’Institut Universitaire de France (IUF). Julien Bras, maître de conférences à Grenoble INP - Pagora et chercheur au Laboratoire Génie des Procédés Papetiers (LGP2), et Catherine Picart, professeur à Grenoble INP – Phelma et chercheuse au laboratoire des matériaux et du génie des procédés (LMGP), sont nommés respectivement membre junior et membre senior de l’IUF à compter du 1er octobre 2016, pour une durée de 5 ans.
Pour Julien Bras, maître de conférences au Laboratoire Génie des Procédés Papetiers (LGP2), cette distinction récompense notamment des travaux prometteurs sur des particules issues de la biomasse : les nanocelluloses.
Ces dernières sont en effet capables de s’organiser en réseau pour former des suspensions stables ou des matrices aux propriétés mécaniques exceptionnelles, pouvant atteindre la résistance du kevlar tout en étant très légère. Elles possèdent en outre des propriétés optiques intéressantes, sont imperméables aux gaz et peuvent être fonctionnalisés pour relarguer des molécules. Autant de qualités qui font de l’œil aux industriels de secteurs comme les matériaux composites, l’emballage, le biomédical, l’agroalimentaire, la cosmétique etc.

Catherine Picart, professeur à Grenoble INP – Phelma et chercheuse au laboratoire des matériaux et du génie des procédés (LMGP) en ingénierie tissulaire et biophysique cellulaire, est quant à elle une habituée des distinctions. La scientifique avait déjà été nommée membre junior de l'IUF en 2007, puis distinguée par le European Research Council (ERC), dans la catégorie « Jeune Chercheur » en 2010, pour un « projet interdisciplinaire à la frontière de la connaissance ». Cette distinction prestigieuse, la première à Grenoble INP, lui a permis de mener à bien son projet d'élaboration des matériaux avancés dit « biomimétiques ». La nouvelle distinction de l’IUF lui apportera un soutien supplémentaire en termes de ressources et de temps qu’elle mettra à profit pour poursuivre ses travaux, et ainsi jouer un rôle majeur dans la recherche pluridisciplinaire grenobloise pour l'ingénierie biomédicale et d'une manière plus générale, dans l'interface physique-sciences du vivant.

@ consulter : le site de l'IUF