Le thème 2017 de la Journée internationale des droits des femmes est « les femmes dans un monde du travail en évolution : pour un monde 50-50 en 2030 ».
Comme le disait Najat Vallaud-Belkacem, « le retard de la place des femmes dans les sciences n’est pas le fruit du hasard. C’est le fruit d’une histoire, longtemps volontaire, d’exclusion des femmes du domaine des sciences ».
En effet, les petites filles et les jeunes femmes ont longtemps été exclues des formations scientifiques en France. Voici quelques dates clés qui témoignent du long cheminement parcouru pour parvenir à une égalité de formation, entre hommes et femmes tentés par la voie scientifique et/ou de l'ingénierie.
En 1924, les programmes sont devenus identiques entre les filles et les garçons. C’est donc à cette date que les sciences ont occupé la même place dans l’enseignement délivré aux filles et aux garçons.
Il y a encore un siècle, les femmes n'avaient pas droit aux même contenus pédagogiques et aux mêmes parcours de formations... par discrimination sexiste.
Concernant l’enseignement supérieur, les femmes n'ont pas eu le droit de suivre les cours d'une école d'ingénieur avant 1919. C’est en effet en 1919 que deux établissements se sont ouverts à la mixité : L'École supérieure d'électricité (Supélec) et l'École supérieure de chimie de Paris. Si ces deux écoles d’ingénieurs ont ouvert leur porte à la gente féminine en 1919, d’autres établissements n’ont commencé à accueillir des étudiantes uniquement durant les années 1970, à l’image de l’École polytechnique qui n'ouvrit ses portes aux femmes qu'en 1972 !
mise à jour le 20 mars 2017