SUNY (State University of New York @ Buffalo)
Mis à jour le 27 mai 2014
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Troisième année à l'étranger : une occasion à ne pas manquer.
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Quand j'ai appris les différentes possibilités de voyage d'étude à l'étranger, j'ai tout de suite été séduit par l'idée. Cela a même été une excellente motivation pour travailler plus, car seule une partie de la promotion pourrait partir, et il fallait vraiment être bien classé pour pouvoir espérer une destination en particulier. Il est vrai qu'une troisième année à l'étranger permet la découverte d'un nouveau pays, d'une nouvelle culture et de vivre une expérience inoubliable ; c'est une occasion à ne pas manquer.
Partir tout seul loin, c'est forcément un peu inquiétant. On attaque une nouvelle page de sa vie. Commencer dans un autre pays sans repère est une véritable épreuve à laquelle il faut bien se préparer (ce qui n'était pas vraiment mon cas finalement, mais partir à l'aventure c'est pas mal non plus).
Fort heureusement j'ai participé à une réunion d'informations à Paris sur l'obtention d'un visa pour mon pays d'accueil (les relations franco-américaines n'étant pas idylliques, sur le moment les papiers administratifs s'en voyaient multipliés par deux) qui a été une veritable bénédiction pour tout ce qui concernait les formalités administratives ; par conséquent seuls les problèmes matériels persistaient.
Les cours n'étaient vraiment pas évidents au début. En effet les méthodes de travail (la langue aussi) sont très différentes : beaucoup moins de cours magistraux et de travaux pratiques, mais plus de travail personnel.
- Mon premier semestre était un peu trop superficiel, des cours sans approfondir, des examens ultra-simplistes (QCM) ; en effet j'ai pris des cours correspondant à mon année, mais le niveau est un peu plus faible là-bas.
- Le deuxième semestre était passionnant en revanche, car la plupart des cours étaient des cours pour PhD et master de recherche, d'où la nécessité de bien choisir ses cours avant de partir.
Aux Etats-Unis il ne faut pas hésiter à se surévaluer.

Une bonne chose tout de même, très peu de cours sont nécessaires pour valider un semestre (4 uniquement), ce qui permet d'avoir beaucoup de temps libre pour profiter du pays, faire des voyages, découvrir de nouveaux sports, des ballades ou encore rencontrer des autochtones.
En ce qui concerne les erreurs, je pense que la plupart des erreurs réalisées sur place ou en amont sont très formatrices (arriver sans logement par exemple), mais certaines particulièrement désagréables peuvent être évitées.
- Tout d'abord bien se renseigner sur le temps ; par exemple à Buffalo (État de New-York), le temps pourrait être raisonnable ; eh bien, pas du tout ! les températures descendent à -20° en hiver.
- Ensuite, comme je le disais précédemment, bien choisir ses cours à l'avance et dans la continuité de son cursus scolaire.
- Enfin l'assurance maladie. Il faut à tout prix se renseigner sur le fonctionnement des services d'assurances du pays, chacun ayant sa propre politique ; la facture de soins peut rapidement devenir astronomique.
- Autre petit conseil pratique : n'oubliez pas d'augmenter le plafond de votre carte bleue (ou VISA) afin de pouvoir retirer sereinement pour une caution de loyer par exemple.
Ce que pourrait organiser la région Rhône-Alpes, ce sont des petites réunions d'informations par pays sur les formalités, la vie là-bas et les erreurs à éviter avec des anciens élèves étant partis dans ces régions.
Pour conclure, le bilan de mon voyage est vraiment positif, car cela m'a permis d'affirmer ma maitrise de l'anglais et m'a surtout donné une véritable " fièvre du voyage " qui se répercute encore maintenant dans mes motivations et dans mon stage que j'effectue à Hong-Kong.
Pierre Quémard
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mise à jour le 27 mai 2014