Portrait Alumni, Céline LEY

Céline LEY - Responsable d’un pôle d’enquêtes à la DARES (Ministère du travail)
Année d'obtention du diplôme : 1997
Filière suivie à l'Ensimag : Modélisations Mathématiques

Pourquoi avoir choisi l'Ensimag ?
Ce sont les mathématiques appliquées et la réputation avérée de l’école qui m’ont fait choisir l’ENSIMAG.

Plutôt maths ou informatique ?
J’ai toujours aimé les mathématiques et le domaine des statistiques m’a permis de les relier au réel.

Votre parcours à la suite de votre diplomation ?
Suite à mon diplôme ENSIMAG, j’ai suivi un mastère ENSAE de modélisation économique et statistique. Cela m’a conforté dans l’idée de travailler dans le domaine des mathématiques appliquées.


Que retenez-vous de votre parcours académique à l'école ?
Un parcours qui nous permet d’avoir la double compétence maths-info, qui apprend la réflexion, l’analyse d’un sujet globalement et l’adaptation à des situations variées.

Ton emploi actuel ?
Je suis responsable d’un pôle d’enquêtes à la DARES qui est la direction statistique du ministère du travail. J’ai aussi travaillé 10 ans dans le domaine bancaire puis 12 ans chez Yves Rocher dans le commerce en magasin. Des postes à chaque fois très différents et enrichissants dans lesquels la double compétence informatique et statistiques est très importante. Mon poste actuel est un poste de contractuel dans la production de statistiques publiques. La fonction publique propose de plus en plus d’opportunités pour les personnes non fonctionnaires avec des CDD sur des métiers très attractifs.

Un souvenir ? une anecdote ? un cours qui vous a marqué ?
Le thon mayo tomates à la Kfet, Monsieur Bonjour et les cours d’optimisation combinatoire ! Sans oublier les fabuleux tournois sportifs inter-ensi et les entrainements au rugby.

Un conseil à donner aux étudiants actuels ?
Je conseille aux élèves de travailler efficacement et de garder du temps pour le collectif et les projets associatifs. On apprend beaucoup aussi.

Quid de la place des femmes dans l'informatique ?
Les femmes sont encore très minoritaires dans le domaine de l’informatique. En raison des stéréotypes attribués à certaines filières, les filles ne vont pas naturellement vers les formations scientifiques. Elles doutent de leur capacité à s’intégrer dans ces formations et s’autocensurent. Je participe à des journées de sensibilisation et de promotion des mathématiques auprès des lycéennes. L’objectif est de témoigner de mon parcours, de faire prendre conscience des stéréotypes de genre qui régissent les études scientifiques et d’encourager les filles à aller vers ces filières.